فلسطينيات بالفرنسية

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    • May 2006
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    #16
    فلسطينيات بالفرنسية

    www.arabs48.com

    Voilà comment ils effacent la Palestine

    Le maire sioniste de la ville palestinienne occupée en 48, Ramleh, veut effacer la ville de la carte, en lui donnant un nom hébreu.
    Ramleh est une ville arabo-musulmane qui se trouve entre Yafa et al-Quds.
    Au cours de 1948, un massacre fut commis dans la ville, des dizaines de Palestiniens furent tués par la Haganah, et les autres habitants furent expulsés.
    Lisez la célèbre nouvelle de Ghassan Kanafani, lettre de Ramleh, pour découvrir rien qu'un instant de ce massacre.

    Le maire sioniste propose tout simplement de donner à la ville un nom juif car selon lui, les colons sionistes ne savent pas ce que signifie la ville de Ramleh.
    Les sionistes poursuivent leurs massacres, poursuivent leur nettoyage ethnique dans le coeur même de la Palestine.
    Comme pour Ramleh, des centaines de lieux en Palestine occupée ont changé de noms, pour que les colons sionistes ne se rappellent pas les crimes commis en 47-48, mais aussi pour faire oublier aux Palestiniens ces lieux où ils ont habités il n'y a pas si longtemps que ça.
    Ramleh est menacée, al-Lid est menacée par les destructions systématiques de ses maisons arabes, Yafa est menacée par la judaïsation rampante, où ses belles maisons palestiniennes deviennent des lieux pour des artistes juifs, Beer Saba' est envahie par les colons, d'Ethiopie et de Russie. Haïfa et Akka sont menacées, avec la destruction des quartiers palestiniens, que l'Etat sioniste interdit de rénover.
    C'est la Palestine entière qui est menacée jour après jour, depuis l'invasion légalisée en 1948.
    د/ محمد عمر أمطوش

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      • May 2006
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      #17
      فلسطينيات بالفرنسية

      Interview Marianne Blume, enseignante à Gaza.

      "Je n´ai rencontré aucun Palestinien même parmi les partisans du Fatah qui dise que le Hamas doit reconnaître Israël sans condition."
      "Les Palestiniens veulent la paix, mais les négociations doivent se faire sur une autre base".

      Interview par Chris Den Hond pour la télé kurde ROJ TV et le mensuel La Gauche (Belgique) (juin 2006)

      Marianne Blume : Suite à la victoire du Hamas, considérée comme une organisation terroriste, l´Europe a décidé, après les Etats-Unis, de suspendre les aides à l´autorité palestinienne. Actuellement, si le quartet demande au Hamas de reconnaître Israël, les accords conclus précédemment et de cesser la violence, on ne demande absolument rien à Israël : ni d´appliquer les avis de la Cour International de La Haye, ni de signer et d´appliquer la 4ème Convention de Genève, ni d´arrêter la violence. Il y a donc manifestement une politique de deux poids, deux mesures. Tout cela sous le prétexte de ne pas entraver le processus de paix. Or ça fait maintenant longtemps que la « feuille de route » a disparu de l´horizon politique. La preuve, c´est qu´on demande à Hamas de reconnaître Israël mais qu´on ne demande absolument pas à Israël de reconnaître un Etat palestinien.

      Il est absolument clair que l´Union européenne suit les Etats-Unis. Je reprendrai une phrase de Véronique Dekeyser (députée européenne pour le PS), qui dit : « On est au bord de la guerre civile en Palestine, les administrations s´effondrent, l´image et la politique de l´Union européenne collent comme un chewing-gum à la politique nord-américaine. » Je pense que pour l´instant l´Europe n´est pas capable de mener une politique indépendante.

      Le Hamas n´a pas été élu sur un programme religieux ou d´attentats. Le Hamas a essentiellement été élu sur un programme de lutte contre la corruption et de restauration de la bonne administration. Malheureusement, en effet, une partie de l´administration du Fatah était corrompue. Le Hamas a aussi été élu dans l´idée que toutes les concessions que le Fatah a faites à Israël n´ont rien donné. Non seulement il n´y a pas de paix mais la situation économique et sociale a empiré. Les gens veulent un accord de paix - c´est la volonté de toute la population palestinienne - mais sur d´autres bases. Si aujourd´hui on refuse un dialogue avec le Hamas, on refuse de discuter avec ceux que les Palestiniens ont élus démocratiquement, avec ceux qui représentent les Palestiniens. Alors, tous terroristes ? Moscou a une autre vision. Moscou dit qu´on peut discuter et essayer d´avancer avec le Hamas. Je ne pense pas qu´en faisant cette pression économique et en poussant les gens au désespoir, on va faire fléchir le Hamas, ni même la population.

      J´étais à Gaza il y a deux semaines. Si les gens se plaignent sur la situation économique, si tout le monde est un peu désespéré, je n´ai rencontré aucun Palestinien, même parmi les partisans du Fatah, qui dise que le Hamas doit reconnaître Israël sans condition. Les gens ne sont pas prêts à cela. On demande aux Palestiniens de faire encore des concessions, on ne demande pas à Olmert de cesser ses plans unilatéraux, on trouve cela normal. On demande au Hamas de ne pas avoir un discours de violence, on ne demande pas lors des élections israéliennes à un Liebermann de prouver qu´il n´était pas raciste, qu´il n´est pas pour un transfert forcé des Palestiniens. On ne demande même pas à tous les partis en lice de reconnaître un Etat palestinien ! Il y a réellement deux poids, deux mesures.

      Du côté du Hamas, on a tout de suite dit qu´on était contre tout système qui contournerait les institutions palestiniennes en place. Même la Banque Mondiale met en garde contre tout mécanisme qui viserait à remplacer les services existants : elle rappelle à propos, dans son dernier rapport, que, pendant douze ans, l´Union Européenne a dépensé la plus grande partie de ses aides au renforcement institutionnel avec la volonté de créer les structures nécessaires au fonctionnement d´un futur Etat palestinien. Il serait donc inconséquent de les ignorer.

      L´Europe est schizophrénique : elle applique ses principes aux uns et pas aux autres. Il y a des dizaines de rapports de l´Union européenne, des diverses agences de l´ONU et des ONG qui disent qu´Israël ne respecte pas les droits de l´homme, qu´Israël contrevient à toute une série de conventions internationales, dont la Convention de Genève, et néanmoins, les accords de coopération entre l'Union européenne et Israël ne sont pas suspendus. Or, la possibilité de sanction existe puisque les accords signés par l´UE sont assortis d´une clause sur le respect des droits de l´homme. Le Cour Internationale de La Haye a dit que le mur était illégal et qu´il devait être démantelé. La plupart des pays (dont la Belgique) ont entériné par un vote à l´ONU les conclusions de la Cour. Cela implique de leur part le devoir de faire pression sur Israël pour qu´elle se conforme aux avis de la Cour. Il y a eu quelques pressions mais plus formelles qu´effectives. Il semble que le lobby israélien soit assez fort pour prévenir toute sanction. Il faut savoir que, depuis un an et demi à peu près, un bureau de lobby pro-israélien s´est installé à Bruxelles et qu´il est très actif auprès de l´Union européenne.

      Il y a aussi une différence entre le discours politique et les réalités des échanges commerciaux ou autres. Ainsi, le Parlement bruxellois, lors d´une discussion récente, a décidé de prolonger la suspension de certains accords avec Israël. Néanmoins, un coup d´oeil sur le site de la Communauté Wallonie-Bruxelles, et l´on constate que cela n´empêche absolument pas les accords universitaires, techniques ou économiques. Il y a toujours des délégations qui vont en Israël pour faire de la promotion pour nos entreprises belges et vice versa.

      Quand on dit aux Palestiniens: "L´Europe ne paie plus", la première réponse, c´est : "Tu sais, nos frères arabes ne paient pas non plus.". Les Palestiniens, dans leur malheur, ont une vision du monde qui est quand même une vision beaucoup moins simpliste que l´Orient contre l´Occident, ou l´islam contre la chrétienté. Ils disent clairement qu´il ne faut pas trop compter sur les frères arabes. L´Egypte est le deuxième pays au niveau des aides américaines et donc on ne peut pas en attendre grand chose. Quant à la Jordanie, elle a, elle aussi, des relations privilégiées avec les Etats-Unis. Donc les Palestiniens ne voient pas la situation en termes Ouest versus Est. Par contre, ils constatent que l´Europe est toujours empêtrée dans son sentiment de culpabilité concernant les juifs et l´holocauste. Ce qui, apparemment, bloque toute compréhension de ce qui se passe réellement en Palestine et empêche des actions effectives contre la politique israélienne.

      Après le désengagement israélien de Gaza, les gens étaient déjà très lucides et très pessimistes. "Ca ne va pas changer grande chose." Ca a changé à l´intérieur de la Bande de Gaza : la mobilité est rétablie, il n´y a plus de checkpoints, de fermeture des routes etc. Mais au niveau économique, ça n´a rien changé, la situation a même empiré : non seulement à cause de la diminution drastique du nombre de Palestiniens autorisés à aller travailler en Israël mais encore à cause de la fermeture quasi constante du passage « marchandises » de Karni. Au niveau de l´occupation, ça n´a rien changé non plus. Le nord de la Bande de Gaza est bombardé sans relâche. Quand je suis retournée en avril, pendant des journées et des nuits entières, on entendait toutes les minutes des explosions. Des gens sont tués et les zones des colonies évacuées sont inaccessibles : l´occupant est invisible mais bien présent. Bien sûr, on ne l´a certainement pas vu à la télé. Quand j´étais sur place, cela faisait deux mois que les gens n´avaient pas été payés. Les gens du Hamas comme ceux du Fatah me disaient tous : "Donnez une chance au Hamas. Laissez-nous essayer. On n´est pas fous. On n´a pas envie non plus de tomber dans un puits noir avec le Hamas, mais laissez-les essayer ». C´était un leitmotiv: "Dites en Europe qu´il faut donner une chance à ce gouvernement. Nous avons prouvé lors des élections que nous pouvons changer. Donc si le Hamas ne nous donne pas satisfaction, on les mettra dehors de manière démocratique aussi.".

      J´ai aussi entendu, à Gaza, d´autres réflexions, comme: "Maintenant les Européens veulent payer les gens du Fatah, ceux dont nous avons dit et dont l´Europe a dit pendant 5, 6, 8 ans qu´ils étaient pourris et corrompus !!!" Cette idée les faisait rire. Amèrement. Sur le terrain, la situation est dangereuse. On m´a répété plus d´une fois :"Il y a des gens à Gaza, comme Dahlan et ses amis, qui sont prêts à tout, ça veut dire, prêts à tout pour faire capoter le Hamas à n´importe quel prix et prendre le pouvoir." Plus que des risques de guerre civile, les gens sont inquiets de ce pouvoir de l´ombre, de ce pouvoir occulte d´une série de personnes qui appartiennent au Fatah, mais qui roulent pour eux-mêmes et espèrent pouvoir prouver aux Etats-Unis qu´ils sont les hommes du moment capables de reprendre la situation en mains. A mon avis, il n´y aura pas de guerre civile mais on assistera sûrement encore à des batailles entre groupes armés : je fais confiance aux mécanismes de régulation interne qui ont déjà fait leurs preuves dans le passé récent.
      د/ محمد عمر أمطوش

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      • omtarek
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        • May 2006
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        #18
        فلسطينيات بالفرنسية

        الدكتور محمد عمر امطوش المحترم،

        السلام عليكم ورحمة الله وبركاته،

        عندي فضول لمعرفة فحوى هذه الفلسطينيات، فحبذا لو تكتب لنا ولو ملخص لما ورد في المقالات أعلاه

        وسلام من أم طارق :-)

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          • May 2006
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          #19
          فلسطينيات بالفرنسية

          الكريمة أم طارق
          هي نصوص متنوعة متعددة المصادر بخصوص القضية الفلسطينية وطبعا المصدر العربي هو دائما مذكور(عرب 48 إلخ) وكذلك المترجم إذا لم يتعلق الأمر بجماعة أنشرها تعريفا بها وبمترجميها
          ودمت لنا
          د/ محمد عمر أمطوش

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            • May 2006
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            #20
            فلسطينيات بالفرنسية

            La libération du député Fathi Al-Qar'awi
            Jun 24, 2006, 00:16

            Naplouse – CPI

            Après neuf mois de « détention administrative », les autorités de l'occupation israélienne ont relâché, le jeudi 22 juin, le député captif représentant du groupe du « changement et de la réforme » Fathi Al-Qar'awi.

            Notons que le député Fathi a été arrêté durant la campagne entamée par les forces de l'occupation israélienne visant les cadres et les membres du mouvement de la résistance islamique (Hamas) pour l'affaiblir dans les élections municipales et législatives. Sa durée de « détention administrative », il l'a passée dans la prison sioniste d'Al-Naqab.

            Le cheikh Al-Qar'awi est né en 1958 dans le village de Ramin, dans le département de Tulkarem. Il est un réfugié venant du village de Sabarine, dans le département occupé en 1948 de Haïfa. Il est marié et père de six enfants. Il a été déporté vers la région de Mardj Al- Zohour, au sud du Liban.
            د/ محمد عمر أمطوش

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              • May 2006
              • 971

              #21
              فلسطينيات بالفرنسية

              L'occupant sioniste poursuit sa guerre contre les Palestiniens.
              Confiscations de terres, destructions de véhicules, menaces de destructions de maisons

              www.arabs48.com

              Ayn Mahel, en Galilée : confiscations des terres (de Fasl al-Maqal) Le 22 juin 2006, le procureur général sioniste a accepté de reporter la confiscation de terres du village palestinien de Ayn Mahel, dans la région de Nazareth.

              Ces terres sont menacées depuis leur confiscation en mars 1976. Situées à l'entrée du village, elles ont une superficie de plusieurs milliers de dunums, cultivées d'oliviers. Le but est de construire à la place une nouvelle colonie sioniste, Hariona, pour encercler et ghettoïser le village palestinien.

              Depuis le début de l'année 2006, un comité populaire du village s'est constitué pour s'opposer à la confiscation effective. Ce comité, dirigé par un militant actif, Ghanim Habibullah, a débuté son activité en alarmant l'opinion publique, interne, arabe et internationale, pour dénoncer cette politique systématique de nettoyage ethnique entreprise par l'entité sioniste.

              Le 19 juin, les services de renseignements de l'Etat sioniste installés dans la colonie Natsarit Ilit (jumelée avec la ville française de St Etienne), interpellent le responsable du comité populaire pour l'empêcher d'agir et de poursuivre la mobilisation. Ghanim a affirmé que toutes les mesures envisagées par le comité sont légales, et tout propriétaire de la terre doit la défendre surtout lorsqu'il la possède depuis des centaines d'années. Faire appel devant le procureur fut l'une de ces mesures. Le comité va poursuivre ses actions, et il rappelle que les villageois de Ayn Mahel souffrent de peu d'espace, qu'ils n'ont pas d'espace pour construire des logements, alors que la population s'accroît. Le comité propose de construire un projet sur ces terres menacées, des logements pour les jeunes couples, un centre culturel, des écoles et des stades de jeu, ainsi qu'une zone verte. Il n'est pas question pour les habitants du village que ces terres soient confisquées pour finir dans une colonie juive, surtout que sur les 17.000 dunums que possédait Ayn Mahel, il n'en reste presque plus rien, surtout après que la colonie de Netsarit Ilit se soit agrandie au dépens de Ayn Mahel.

              Les colons incendient des voitures palestiniennes près de Nablus, en Cisjordanie

              Trois colons de Itsar, installée sur les terres de la ville de Nablus, ont incendié quatre voitures appartenant à des Palestiniens du village Aynbous, proche de la ville. La police sioniste les a arrêtés, suite à la plainte déposée par un habitant du village.

              Selon l'un des habitants, les colons ont investi le village et ont incendié les voitures avant de s'enfuir en direction de la colonie. Que fera la police sioniste avec les colons ??

              Dans la ville d'al-Lid, les autorités sionistes acceptent de reporter de trois mois la destruction des maisons palestiniennes

              Suite à la demande du député Wasel Taha, du Rassemblement national démocratique, le ministre sioniste de l'habitat s'est rendu jeudi dernier dans le quartier Zahra' dans la ville d'al-Lid pour examiner la crise vécue par les habitants palestiniens du quartier, après la destruction de plusieurs maisons, soi-disant construites illégalement.

              Le député Wasil Taha a expliqué l'importance de développer les quartiers arabes de la ville en déclarant : "Au lieu de detruire les maisons dans la ville d'al-Lid, le gouvernement doit transformer les quartiers arabes en centres de rencontres entre Juifs et Arabes, afin que la ville d'al-Lid soit un modèle pour toutes les villes "mixtes".

              Taha a demandé au ministre de geler les ordres de destructions dans le quartier, en attendant de résoudre le problème des logements et a demandé que la compagnie Amidar paie des compensations aux propriétaires palestiniens comme aux habitants juifs qui ont quitté le quartier, sans faire de distinctions entre eux.
              د/ محمد عمر أمطوش

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                • May 2006
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                #22
                فلسطينيات بالفرنسية

                AFP 23.06.06 | 08h09

                L'ex-Pink Floyd Roger Waters a appelé jeudi soir les Israéliens à casser le "mur" de séparation qu'Israël érige en Cisjordanie occupée, lors d'un concert dans un village judéo-arabe.

                "Votre génération est capable de casser le mur", a lancé le chanteur devant plus de 50.000 personnes qui l'ovationnaient alors qu'il entonnait sa célèbre chanson "Another brick in the wall" (Une autre brique dans le mur).

                L'unique concert s'est déroulé dans un champ près de Nevé Chalom (l'oasis de la paix, en hébreu), un village communautaire où vivent ensemble des juifs et des Arabes chrétiens et musulmans à l'ouest de Jérusalem.

                La représentation qui a provoqué un embouteillage monstre s'est déroulée sans accroc, mais 31 spectateurs se sont évanouis en raison de la chaleur et trois jeunes qui s'étaient déguisés en vigiles pour pouvoir y assister ont été arrêtés.

                La rock-star âgée de 63 ans s'était rendue symboliquement mercredi soir à la barrière de séparation controversée. Présenté par Israël comme une "clôture antiterroriste", cet ouvrage est qualifié de "mur d'apartheid" par les Palestiniens car il s'enfonce en Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien.

                Le célèbre bassiste de Pink Floyd en a profité pour dessiner des graffitis sur le mur de béton de huit mères de haut construit dans le village d'Abou Dis, un faubourg de Jérusalem-est.

                Le concert prévu à Tel-Aviv a été transféré à Névé Chalom, symbole de coexistence après que des dizaines d'artistes palestiniens eurent demandé au chanteur de renoncer à une représentation dans un pays "qui bafoue les droits des Palestiniens et pratique une politique d'épuration ethnique".

                Roger Waters avait maintenu sa décision de jouer en Israël.

                "Ce n'est pas parce que je suis en désaccord avec la politique étrangère d'Israël que je ne vais pas y aller, ou alors je ne devrais pas jouer en Grande-Bretagne, à cause d'un désaccord avec la politique du Premier ministre Tony Blair", avait-il déclaré.
                د/ محمد عمر أمطوش

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                  #23
                  فلسطينيات بالفرنسية

                  Accompagnez moi à Gaza

                  [ Nabil El-Haggar (*) ]






                  J’ai pris l’habitude, depuis quelques années, de me rendre en Palestine, au moins une fois par an, pour donner une série de conférences sur l’éducation, la culture, l’art et la résistance en Palestine.



                  Cette année, c’était au tour de Gaza d’accueillir deux de mes conférences.



                  D’abord, passer en Palestine


                  Comme d’habitude, pour aller en Palestine, je passe par la Jordanie, depuis Amman, puis me rends au Pont du Roi Hussein, point de passage des frontières jordano-palestinienne, contrôlé, côté palestinien, par les militaires israéliens.



                  Comme d’habitude, une fois arrivé au poste frontière, la jeune soldate israélienne, âgée d’une vingtaine d’années, sait, à la lecture de mon nom qu’elle a à faire à un Français d’origine palestinienne, ce qui est en soi incitateur d’une punition dont le contour se précisera au fur à mesure de la lecture d’éventuelles informations supplémentaires que le fichier informatique lui fournira. Consultation informatique faite, un regard haineux anime son visage et le geste d’une, main remplie de mépris, me fait signe d’aller attendre. Puis elle se presse d’aller consulter ses chefs.



                  Car le cas des Palestiniens de la Diaspora constitue un des cas de figures qui fâche le plus ! Dans le regard que portent les Israéliens sur ces Palestiniens qu’ils préféreraient ne plus jamais voir revenir en Palestine, cohabitent méfiance et haine : c’est le « syndrome du retour ». Ils voient en eux des Palestiniens déguisés en Occidentaux, tentant de détourner le Droit au retour, ne serait-ce que pour quelques jours. Aussi, ces Palestiniens suscitent auprès des Israéliens une envie aigue de les punir d’autant plus que ces Palestiniens semblent se croire protégés par leur statut d’« Occidentaux » !. Alors peu importe la nationalité, aucun passeport ne peut protéger aucun Palestinien. D’ailleurs, c’est pourquoi la peur et l’inquiétude nous envahissent à chaque fois que l’on a à faire aux autorités israéliennes. Car nous savons que derrière la petite soldate, il y a une impitoyable machine prête à se mettre en route, capable de vous humilier, arrêter, interroger et même vous broyer si elle considère que cela peut avoir la moindre utilité. Une telle machine fonctionne selon une logique imprévisible dont on ne peut décoder ni deviner les tenants et les aboutissants.



                  La soldate, hautaine de ses 150 cm, revient, les yeux pétillants, l’envie débordante de procéder à l’interrogatoire. Des questions, généralement sans intérêt, sont alors posées, les réponses données, elle décide de m’octroyer un visa d’une semaine. Il s’agit d’une sortie honorable : sans grande difficulté, l’autorisation de rester en Israël quelques jours m’est accordée, ce qui est suffisant pour accomplir ma mission. Je peux m’estimer heureux.



                  J’arrive à Jérusalem où des amis attendent pour m’amener à Gaza.



                  De Jérusalem à Gaza


                  La route de Jérusalem à Gaza est très agréable, les alentours mettent en évidence la magnifique nature de la Palestine. La traversée d’une partie de la Palestine historique fait ressortir toute la rancœur enfouie en moi. Je ne peux que penser aux constantes évocations de la Palestine par mes parents. Si le Palestinien que je suis, de retour pour quelques jours, a fini par accepter le fait israélien, j’ai bien plus du mal à accepter l’écart entre le « bonheur israélien » et « le malheur palestinien ». Et ceci d’autant plus qu’il suffit de rouler quelques kilomètres pour se rendre à l’évidence : le bonheur des uns se nourrit du malheur des autres. Au-delà du fait politique, ce sont d’insupportables sentiments de jalousie et d’impuissance qui m’envahissent!. Je ne peux m’empêcher de me dire, pourquoi, eux ont le droit de vivre ici et pas moi, fils d’une mère et d’un père nés à quelques kilomètres d’ici.



                  En moins de trois heures, nous arrivons au poste d’Erez, point de passage entre Israël et Gaza. Munis des autorisations exigées par l’armée israélienne, le passage se fait sans trop de difficultés. Nous entrons dans la bande de Gaza où dévastation et désolation de tout genre sont les premiers à accueillir les visiteurs. La vue des interminables champs dévastés, maisons détruites, terre retournée sous les impacts des bombes, routes éventrées sous l’action des chars vous assèchent la gorge et vous imposent silence. Toute _expression paraît inutile, seul cet insupportable sentiment de jalousie vous étouffe et continue de grandir en silence.



                  Conférences dedans, RBG dehors


                  La première des conférences est organisée par l’ONG Theatre Days Production et le Ministère de l’Éducation palestinien, dans le cadre d’une journée destinée aux enseignants, directeurs d’école et cadre du Ministère sur le Drama à l’école palestinienne. Il me revenait de conclure la journée par une conférence sur le thème : « la culture dans la résistance ».



                  Il est admis, depuis bien longtemps, que lorsqu’on intervient à Gaza, on se doit de faire attention à ce qu’on dit et pour avertir leurs invités, les Palestiniens ont pour habitude de signaler qu’« on ne dit pas à Gaza tout ce qu’on dit à Ramallah » !. Une telle précaution est d’autant plus nécessaire depuis que le Hamas a gagné les élections palestiniennes.



                  Le public est nombreux, manifestement disposé à écouter au-delà de ladite limite sociale et politique généralement admise.

                  Pendant ce temps, les sifflements des balles se font entendre épisodiquement sans que l’inquiétude ne se trahissent sur tous ces visages apparemment paisibles.



                  C’est en fin de journée, en allant vers le centre ville que nous découvrons des dizaines d’hommes vêtus de treillis militaires de couleur verte flambant neufs, le long des trottoirs, armés de Kalachnikovs pour les uns et de fusil anti-char - le fameux RBG - pour les autres. C’est l’annonce d’une dégradation dont personne n’est en mesure de prévenir les conséquences.



                  Le lendemain, je me rends au centre culturel Kanan où une centaine de personnes, appartenant sans doute à l’élite laïque de Gaza, m’attendent pour une conférence que j’ai intitulée « De la résistance armée à la résilience culturelle ». Mon propos rencontre, auprès des personnes présentes, un écho manifestement très favorable.



                  Cela se confirme au moment de la conclusion de la rencontre lorsque j’affirme que « le salut de la résistance palestinienne se trouverait dans notre capacité à changer la nature de la confrontation avec Israël… tout en ajoutant que les nouveaux résistants de la Palestine se trouvent dans cette salle - je veux parler des militants de la culture - et non ceux armés de RBG au coin de la rue ».



                  Ce décalage entre le débat que je viens de susciter et la confrontation inter palestinienne qui se passe de l’autre côté de la rue me donne alors l’impression que j’ai rendez-vous avec l’absurde.



                  Les slogans


                  Il n’y a pas, à Gaza, un seul centimètre carré de mur sans qui ne soit tagué par des slogans divers. Les classiques slogans représentant les forces et les idéologies nationalistes diverses, relatifs à la libération nationale et exprimant la lutte contre l’occupation, laissent de plus en plus la place à ceux du Hamas et du Djihad. Ceux qui s’imposent désormais sont principalement en rapport avec Dieu, les devoirs des bons musulmans, et les moyens qui mènent au paradis. J’en ai retenu deux : « prie avant que l’on prie sur toi » et le deuxième : « sois pieux, la tombe t’appelle » !



                  La mission étant accomplie, le temps du retour est arrivé, le cœur rempli de tristesse. Chaque jour palestinien est plus mauvais que son précédent, les Palestiniens seraient en train de toucher le fond ? Mais y a t-il une limite au fond ?



                  Les Israéliens savourent chaque jour une victoire supplémentaire. Mais y a-t-il une limite à l’ivresse que l’on savoure dans la souffrance de l’autre ?



                  Le monde libre observe cette souffrance palestinienne avec une passivité hallucinante. Impuissant et incapable de la moindre critique à l’égard d’Israël, puissance d’occupation, il punit les Palestiniens pour se donner bonne conscience, moyen détourné pour justifier son impuissance. C’est absurde et c’est tout un peuple qui est pris en otage par cette abominable absurdité.



                  Erez, le retour


                  Nous arrivons au passage Erez, côté palestinien, il est midi. Les policiers palestiniens récupèrent nos passeports. Ils sont chargés d’appeler les Israéliens, leur indiquer noms et numéros de passeports et doivent attendre qu’ils donnent leur autorisation d’entamer la marche vers Israël.



                  En attendant, nous entendons le bruit sourd d’un bombardement à quelques kilomètres de là sur la plage, la peur gagne les esprits ! À ce moment nous ne savons pas encore que quelques jours plus tard, c’est toute une famille palestinienne, de huit personnes, qui sera massacrée sur cette plage par un bombardement.



                  Pendant que nous attendons, une escorte de plusieurs voitures remplies d’hommes armés, arrive au poste palestinien pour accueillir et amener un responsable palestinien des renseignements venant de Ramallah pour une visite à Gaza. Décidément, les Palestiniens vont de plus en plus mal : ce responsable traverse seul Israël et dès son arrivée à Gaza, sera escorté par plus d’une quinzaine d’hommes armés !



                  À ce moment, nous ne savons pas encore que celui-ci sera assassiné le lendemain dans l’explosion d’un ascenseur à gaza.



                  Deux heures viennent de passer, les Palestiniens nous indiquent que nous pouvons nous diriger vers le passage d’Erez.



                  Le Mad Max erezien


                  Tous ceux qui veulent revenir en Israël doivent emprunter un tunnel constitué par deux murs, en béton armé de 8 mètres de haut, de cinq à six mètres de large, couverts par des parois transparentes. Nous commençons la marche vers sa Majesté Israël.



                  Nous marchons longuement, le tunnel nous semble interminable, un sentiment d’angoisse me serre la gorge, je me demande ce qu’il m’adviendra dans le cas d’un malaise? Je regarde les innombrables caméras qui nous observent et me rassure en me disant que les vivants de l’autre côté, verraient et viendraient sans doute à mon secours ! Le doute persiste, je me dis que là où nous sommes, ce n’est pas encore Israël, c’est un non man’s land, les secours israéliens interviendraient-ils ?



                  Enfin, après avoir marché cinq cents, peut-être six cents mètres nous arrivons devant un grand portail métallique de même hauteur que le tunnel.



                  Une dizaine de personnes attendent devant le portail, en silence.



                  Je pose la question, qu’attendez vous ? « Nous attendons la Voix », répondent-ils. La Voix, quelle voix ? « La voix qui sortira du haut du tunnel pour vous donner des instructions ».



                  En effet, un peu plus tard, nous attendons la Voix électronique qui hurle en hébreu et en anglais: « deux », ce qui veut dire que deux personnes sont autorisées à passer. Les deux premières personnes sont prêtes, un désagréable signal électrique qui annonce l’ouverture du portail se déclenche. Les deux personnes passent, le portail se referme derrière elles. Une heure après, c’est à mon tour de passer, cinq mètres plus loin, un deuxième portail métallique se dresse, et derrière ce dernier, quatre couloirs de moins d’un mètre de large montrent le chemin à suivre jusqu’à l’étape suivante. Devant chaque couloir un tourniquet est en place.



                  J’attends, je suppose que l’électronique finira par m’indiquer ce que je devrai faire le moment venu. La Voix indique « un », ce qui veut dire que je dois me placer devant le couloir no 1. Quelques minutes passent, un bruit digne des lourdes portes derrière lesquelles on enfermait les fous furieux dans les hôpitaux psychiatriques des années soixante, m’agresse l’oreille, pour me signaler que le tourniquet est débloqué. Le paradoxe est que je me trouve, malgré tout, content d’entendre ce bruit sans lequel j’aurais pu rester coincé des heures durant.



                  Je pousse le tourniquet en faisant attention à ce que ma valise ne reste pas coincée entre les barres du tourniquet, non que je sois expert en tourniquet, mais je viens d’apprendre la leçon en observant une dame accompagnée par ses trois enfants, qui a mis plus de 15 minutes pour faire échapper ses enfants et ses deux valises pris au piège du tourniquet. Croyez-moi, ce n’est pas facile.



                  Je marche une cinquantaine de mètres dans le couloir métallique et j’arrive devant un deuxième tourniquet qui marque le passage par un troisième portail métallique.



                  Derrière le portail, on aperçoit le tapis à scanner les bagages et une cabine circulaire à hauteur d’homme, avec une double enveloppe de matière transparente.



                  C’est peut-être l’un des rares endroits où il est préférable de ne pas arriver le premier. Ce qui permet, à chaque étape, de procéder à un apprentissage accéléré en observant, à travers les divers portails, les gens qui précédent.



                  En ce qui me concerne, c’est la dame et ses trois enfants qui, me précédant, font office de formateurs.



                  D’abord, il faut attendre que la Voix vous autorise à poser un seul bagage à la fois sur le tapis. Celui-ci se met en marche, et si tout va bien, la Voix vous autorise à poser le deuxième bagage et ainsi de suite. Autrement, le bagage vous est retourné sur le tapis et la Voix vous somme de le déposer. Il faut en déduire qu’il vous appartient de faire en sorte que votre bagage soit accepté par le scanner, autrement, il vous est retourné autant de fois qu’il faudra, sans qu’aucune personne ne puisse intervenir directement. Après quelques aller-retour, la dame réussit à faire passer ses bagages.



                  La famille se place devant ce monstre transparent qui me fait penser aux cabines de décontaminations dans les laboratoires à haut risque. La porte de la cabine s’ouvre, la dame fait l’erreur de passer avant ses enfants ! C’est trop tard, aucun retour en arrière n’est toléré, elle est dedans, elle doit y rester, c’est la Voix qui le dit et manifestement, personne n’a intérêt à contredire la Voix.



                  Sur le sol de la cabine, deux empreintes de pieds sont peintes en rouge, elles indiquent les endroits où vous devez vous placer. On écarte les jambes, la Voix dit « Levez les mains », après un court silence, elle ajoute « n’ayez pas peur ». Du coup, la peur vous envahit ! La porte se referme derrière moi. Un son, aussi particulier que désagréable, qui fait penser aux machines de lavage automatique de voitures, me remplit les oreilles. Sans tarder, l’enveloppe mobile de la cabine se met à tourner rapidement, tout en dégageant un léger nuage dont je ne saurais probablement jamais de quoi il est constitué et encore moins si des effets secondaires sont à craindre.



                  Le corps (et peut être l’esprit aussi) est scanné, la porte de sortie de la cabine s’ouvre. Je peux récupérer ma valise dont le tapis s’est débarrassée.



                  Quant à la dame et ses enfants qui me précédaient, mis à part le plus petit d’entre eux, ils ont passé le test de la cabine sans encombre. Le petit garçon, âgé à peine de 6 ans a, lui eu beaucoup plus de peine.



                  La porte s’ouvre, sa mère de l’autre côté lui crie de passer. Il passe et la porte referme derrière lui. De là où je suis, derrière le portail, je ne peux plus entendre ce qui se passe dans la cabine. Mais de longues minutes passent sans que l’enfant ne puisse avancer, tandis que les gesticulations de la mère indiquent clairement que l’enfant ne parvient pas à suivre les instructions qui lui sont données par la Voix. D’ailleurs, je crois qu’il était matériellement impossible à cet enfant de placer ses pieds sur les empreintes! Bref, aucune aide ne lui est portée ! Il réussit tout de même à passer après une attente de plus de dix minutes, seul enfermé dans cette cabine pour le moins grotesque. Ce qui me frappe est le fait qu’à aucun moment l’enfant n’a exprimé la terreur qu’il vivait dans cette cabine !



                  À force de subir la barbarie de l’occupation, les enfants de la Palestine ont perdu une partie de leur sensibilité. Ils ne sont plus tout à fait des enfants, et c’est insupportable.



                  Après la cabine et le tapis, au bout du couloir, je vois un humain, en l’occurrence, une soldate. Je n’ai jamais pensé que je puisse un jour éprouver de la satisfaction à voir un soldat israélien. Après cette promenade dans le royaume Mad Maxien et son ambiance apocalyptique, je suis presque soulagé de voir cette personne, simplement parce qu’elle semble humaine !



                  Juste avant d’être dirigé vers le royaume d’Israël pour le contrôle des passeports, je lis un slogan inscrit en arabe sur un mur :« souriez, la vie vous sourira » !



                  Je me rappelle alors d’un autre slogan inscrit sur un mur au passage entre Jérusalem et Ramallah, où, là-bas aussi, des heures d’attente sont nécessaires pour passer. On pouvait lire : « Nous vous souhaitons une heureuse attente ».



                  (*) Nabil El-Haggar est universitaire d’origine palestinienne
                  د/ محمد عمر أمطوش

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                    #24
                    فلسطينيات بالفرنسية

                    Les martyrs de l’Intifada
                    Fadwa TOUKANE



                    Ils ont tracé la route vers la vie
                    l’ont pavée de corail, de forces jeunes, d’agate ...

                    Ils ont levé leurs cœurs comme des pierres de braise,
                    des brûlots dans leurs mains
                    et lapidé la bête du chemin.

                    Ils ont crié :
                    c’est le temps de se battre, lève-toi !

                    Leur voix a retenti aux oreilles du monde,
                    son écho a retenti aux oreilles du monde,
                    son écho s’est déployé jusqu’aux confins du monde.

                    C’est le temps de se battre ,
                    ils se sont battus,
                    et ils sont morts debout,
                    astres scintillants
                    embrassant la vie sur la bouche.

                    Regarde-les au loin enlacer la mort pour exister encore ...

                    S’élever jusqu’au plus haut devant les yeux de l’univers, monter,
                    à leur sang encordé
                    monter monter monter ...

                    La mort traîtresse ne prendra pas leurs cœurs
                    car la résurrection, l’aube nouvelle, comme des songes
                    les accompagne sur le sentier du sacrifice.

                    Regarde-les, faucons, dans leur Intifada,
                    ils attachent le sol, la sainte patrie
                    au ciel !

                    د/ محمد عمر أمطوش

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                      #25
                      فلسطينيات بالفرنسية

                      Assassinat ciblé : trois enfants tués
                      ( mardi 20 juin 2006 )

                      L'aviation des forces d'occupation a tiré mardi 20 juin des missiles contre une voiture circulant dans le camp de réfugiés de Jebaliya dans le nord de Gaza, faisant trois morts et huit blessés, selon un bilan des sauveteurs.
                      Les victimes décédés sont un garçon de cinq ans, une fillette de sept ans et une adolescente de 16 ans, décédée des suites de ses blessures.
                      D'après l'armée d'occupation, le véhicule transportait des résistants des Brigades des Martyrs d'Al Aqsa, mouvement affilié au Fatah.
                      Selon des témoins, la voiture a explosé dans une rue étroite de Jebaliya, près de la ville de Gaza
                      د/ محمد عمر أمطوش

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                        #26
                        فلسطينيات بالفرنسية








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                          #27
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                            #28
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                              #29
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                                #30
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